L’ALGÈBRE DE LA PENSÉE PURE ». DELEUZE ET LE CALCUL DES PROBLÈMES
DOI:
https://doi.org/10.59488/tragica.v8i2.26814Abstract
L’histoire des mathématiques et de la philosophie montre qu’un renouvellement des méthodes de celle-là a, chaque fois, des répercussions sur celle-ci. » Cette remarque de Jules Vuillemin, tirée de l’introduction à La Philosophie de l’algèbre (1962), avait un sens historique : rappeler que le platonisme trouva son occasion dans la découverte des irrationnelles, comme la méthode métaphysique de Descartes trouvera la sienne dans l’invention de la géométrie algébrique. Mais elle avait, plus profondément, un sens programmatique : suggérer que la philosophie devait tirer pour son propre compte les conséquences d’une révolution mathématique plus récente, la naissance de l’algèbre moderne. Telle était justement l’entreprise du livre de Vuillemin. Il est certain que cet effort ne manqua pas d’éveiller l’intérêt de Deleuze, qui fut toujours attentif au profit que la philosophie pouvait tirer chaque fois des avancées de la science.Downloads
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