La connaissance : ambiguïtés de l’imagination et de la passion chez Spinoza et chez Nietzsche
DOI :
https://doi.org/10.59488/tragica.v7i3.26616Résumé
Dans la fameuse carte du 30 juillet 1881 à Overbeck, Nietzsche fait état de son enthousiasme à propos de Spinoza. En lui, écrit-il, il trouve son véritable, et peut-être son seul précurseur : Spinoza, le philosophe qui fait de la connaissance l’affect le plus puissant, et dont la pensée se lie intimement avec celle de Nietzsche sur les positionnements, principaux, contre le libre arbitre, la finalité, l’ordre moral du monde, le non-égoïsme, et le mal. Peut-être Nietzsche se méprend-il, dans son enthousiasme, sur le fait que ce qui diffère encore entre eux serait exclusivement du à des différences de culture, de temps et de science, du moins en ce qui concernerait le sujet de la connaissance.Téléchargements
Publiée
Numéro
Rubrique
Licence
Les auteurs préservent les droits d'auteur et accordent à la revue le droit de première publication, le travail étant simultanément sous licence Creative Commons Attribution 4.0 International (CC BY). Cette licence permet à des tiers de remixer, d'adapter et de créer à partir du travail publié, en attribuant le crédit d'auteur et la première publication dans cette revue. Les auteurs sont autorisés à accepter des contrats supplémentaires séparément pour la distribution non exclusive de la version du travail publié dans cette revue (par exemple, publier dans un référentiel institutionnel, sur un site personnel, publier une traduction ou en tant que chapitre de livre), avec reconnaissance de l'auteur et de la publication initiale dans cette revue.