Jongo et la santé mentale : la parole comme expression culturelle sans frontières raciales

Résumé

L'idée d'écrire cet article est née du cours PSC6064-1 Santé mentale et racisme : pratiques interventionnelles dans le domaine de la psychologie et de la psychanalyse, enseigné simultanément dans neuf universités selon la modalité en ligne promue par l'ANPSINEP - Articulation Nationale des Psychologues et Chercheurs Noirs, avec des cours synchrones hebdomadaires, dans le cadre d'un projet collectif de formation de réseaux sur ce sujet. Pendant les cours, plusieurs sujets ont été présentés et celui qui m'a le plus intéressé est celui qui a permis d'ouvrir un espace pour les étudiants noirs dans les universités, tout en embrassant l'accueil, la socialisation, la culture, la créativité, le bien-être et la santé mentale : le Jongo. Il s'agit d'une forme d'expression afro-brésilienne qui intègre la percussion des tambours, la danse collective avec beaucoup de rythme et de joie dans ses vers et ses mouvements. Il est pratiqué dans les périphéries urbaines et dans certaines communautés rurales du sud-est du Brésil. A partir de cette danse collective, nous allons promouvoir une réflexion à la lumière de la théorie psychanalytique sur les bénéfices de l'expression corporelle et du chant, dans un espace de discours, de trajectoires culturelles et d'expériences quotidiennes qui peuvent contribuer à la transmission culturelle dans un espace d'échange entre les connaissances et les savoirs immatériels.